Déborah Gaye, coordinatrice SRAD

Déborah Gaye, coordinatrice SRAD

23 février 2023

Déborah Gaye, coordinatrice SRAD

Madame Déborah GAYE, coordinatrice SRAD au sein de l'Ehpad Lumières d'Automne.

 

Pouvez-vous vous présenter puis présenter votre métier au sein de l’EHPAD ?

« Je suis Madame Déborah Gaye, coordinatrice du service renforcé à domicile (SRAD). Ce service est une innovation proposant aux personnes âgées dépendantes de Saint-Ouen une prise en charge renforcée, comme en maison de retraite, tout en restant chez soi.

Ma fonction au quotidien est de mettre en œuvre et de coordonner ce SRAD. C’est une création de poste.

Ce nouveau projet de l’EHPAD naît d’un partenariat avec les services de la ville de Saint-Ouen (le centre communal d’actions sociales (CCAS), disposant d’un service d’aide à domicile (SAAD) et d’un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)). Ces derniers poursuivraient leur activité. L’EHPAD viendrait en complément pour consolider le maintien à domicile. Ainsi nous proposons une expertise gériatrique, une sécurité renforcée auprès des bénéficiaires par l’aménagement du domicile et la mise en place d’une astreinte soignante la nuit, un accueil temporaire, des activités sociales et des ateliers de soutien des proches aidants non professionnels. »

 

Quelle est, à ce jour, votre plus belle réussite professionnelle : pouvez-vous la présenter ?

« La mise en place du « Café des aidants » est assez satisfaisant. Il implique différents intervenants désirant aider les proches aidants non professionnels : la psychologue de l’EHPAD mais également l’Association Française des Aidants (AFA) et un café associatif de la ville, Le Joli Mai. Une convention tripartite va être établie entre nous : chacun y trouve son compte. Le Joli Mai, situé au centre de Saint-Ouen, accueillera les ateliers. L’AFA nous délivrera le label de « Café des aidants » et nous partagera leur expertise. Nous viendrons apporter une aide administrative et un accompagnement psychologique. »

 

Avez-vous rencontré des freins dans la mise en place du projet ?

« Le projet SRAD étant un projet partenarial. Il avance donc selon les disponibilités et les volontés des différents acteurs. Il suffit qu’il y ait un changement de ressources humaines pour que tout le projet soit gelé. Il y a donc beaucoup de communication et de négociations à réaliser pour une mise œuvre effective. »

 

Quelles serait deux ou trois atouts de ce projet ?

« Le développement du café des aidants est un volet bien prometteur. Il vient en réponse aux besoins du territoire. En effet, la ville de Saint-Ouen ne dispose d’aucune offre destinée aux proches-aidants et la plateforme du répit (PFR) du territoire est à 30 minutes en voiture (dans la ville de Stains-93).

L’accompagnement social qui sera réalisé par des jeunes en service civique est également un atout du service. Ils se rendront de domicile en domicile en binôme pour proposer des activités d’animation. L’échange intergénérationnel est toujours apprécié par les deux parties. »